Au printemps, la nature s’éveille et les plantes fleurissent de partout !
Parmi les premières fleurs des prairies, le narcisse jaune, communément appelé la jonquille sauvage. Bien qu’en abondance apparente dans certains sites et notamment à la montagne des Princes, cette espèce fait parfois l’objet d’une véritable razzia, menaçant son existence en ces lieux.
En forêt publique comme en forêt privée, la cueillette doit être autorisée par le propriétaire forestier. Autrement, elle est interdite.
dans le cas où la cueillette de cette plante commune est autorisée, rappelons que celle-ci est réglementée et doit se faire avec modération.
Au-delà de 15 brins de jonquille sauvage, le ramasseur est passible d’une amende de 750€. Quant à la cueillette des bulbes, elle est même proscrite.
Lors de la collecte, veillez donc à ne surtout pas prélever le bulbe des fleurs pour ne pas empêcher leur renouvellement. La jonquille a un cycle de reproduction sur plusieurs années. Les ramassages trop intensifs risques de perturber ce cycle.
La direction territoriale Auvergne-Rhône-Alpes de l’office national des forêts et l’antenne grenobloise de l’ONF, rappellent dans un communiqué, combien chaque espèce sauvage (génépi, vulnéraire des Chartreux, Nivéole de printemps, arnica des montagnes, jonquille…) a une carte à jouer dans l’écosystème alpin. Et plaident pour que les promeneurs rapportent une photo de ces coussins de fleurs sauvages dans leur écrin naturel, plutôt que des spécimen grandeur nature, vite fanés une fois à la maison !